Le premier Journal de Polin

C’est le lancement du site Maison Polin! Et, avec lui, le premier article du “Journal de Polin’ que je vais essayer, entre une commande et un workshop, de venir nourrir régulièrement. Vous avez sans doute (peut-être?) suivi les aventures de Polin sur Instagram, au fur et à mesure que le projet murissait, grandissait et s’affirmait. Vous savez donc probablement que j’apporte un soin tout particulier aux légendes de mes posts parce que, en bonne littéraire que je suis, j’aime écrire. Cela m’aide à organiser mes pensées, à mettre en avant certaines idées plutôt que d’autres, à penser et à classer.

Voilà pourquoi je tenais à ce que le site Maison Polin comporte une partie blog, un peu comme un journal de bord du projet Maison Polin, archivant les inspirations, les étapes de développement d’un nouveau produit mais aussi les doutes et les moments un peu moins “instagrammables” de la vie d’artisan et d’entrepreneur.

Et pour ce premier article, je voulais commencer par le commencement, ce qui est à la base de tout c’est-à-dire là où je trouve l’atmosphère, les couleurs et les nuances que je veux insuffler à Polin.

De mon parcours en arts appliqués, je garde l’habitude de travailler avec des moodboards. C’est en rapprochant des images, en créant des ponts et des correspondances entres deux ambiances, en faisant s’entrecroiser deux couleurs qui semblent s’entendre que se dessine petit à petit une atmosphère à partir de laquelle je bâtis un modèle, une collection voire même la direction esthétique toute entière de Maison Polin.

Presque comme un fait-exprès, en bâtissant ce site, j’ai retrouvé quelques-uns des premiers moodboards que j’avais élaboré pour Polin au tout début. Et aujourd’hui, avec le recul, je me rends compte que j’ai avancé sur le chemin que je voulais emprunter et ça c’est très gratifiant!

Pour la suite, j’aimerais donner à Polin une empreinte un peu plus brute et workwear notamment avec le développement des derbies minimalistes unisexes et du nouveau modèle de sandales inspirées des fisherman, les chaussures demi-ouvertes traditionnelles des pêcheurs.

J’espère que tout cela vous donne envie de suivre mes périgrinations et ma pratique artisanale parce que de mon côté, je suis heureuse de vous embarquer avec moi! 🙂

A très vite et au plaisir d’échanger avec vous!

Camille.